Tout nouveau tout beau

Une fois par mois, à l’invitation de Quartier Libre, Einstein on the Beach vous propose en première sortie mondiale des formations toutes fraîches, des expérimentations transitoires, des répertoires en voie de réfection, de l’à peine achevé, du juste abouti, de l’encore en cours…

Photo ©Vincent Guilbert

Dimanche 14 mai 2017 à partir de 19h30 :  MICHEL HENRITZI  solo

 

19h30 – Michel Henritzi solo

 

Guitare électrique, lapsteel and crashing blues

Guitariste sensible, intuitif, voyageur, Michel Henritzi est hanté par les spectres des blues de la planète – rebetiko, fado, cante jondo – et notamment par un de leurs cousins japonais éloigné, l’Enka. Ces panoplies de douleurs à l’âme, il s’en inspire pour faire brailler ses cordes d’une mélancolie métallique et créer un son rock profond et déchiré.

Nous vous proposons de pousser la porte du bar pour découvrir cette musique où vague l’âme et plonger dans un spleen teinté de noire beauté.

En bonus une interview de Michel Henritzi ici

En écoute sur SOUNDCLOUD

21h00 – El Selector Andaluz

Tango, boogaloo, gipsy, chicano power, rythm’n blues, rock’n roll…

Venez danser !

Quartier Libre se trouve 30 rue des vignes à Bordeaux, et l’entrée est gratuite.

LES CHRONIQUES JAPONAISES

Musicien, producteur, critique musical, Michel Henritzi fut lauréat de la Villa Kujoyama en 2007 pour un travail d’écriture sur les pratiques musicales underground. Il produit et fait connaître régulièrement des musiciens japonais en Europe.

Il publie en mars 2017 dans «Revue et corrigée» une longue chronique des disques et des musiques entendues lors de son dernier voyage au Japon.

On trouve également sur son blog un journal de voyages au Japon :

01.10.10. …  « Une rue plus loin j’entre dans un petit bar le Chigu-sa, décor d’un film d’Ozu. Première bière Asahi et une petite assiette prise au comptoir. Masques de Nô aux murs, démons grimaçants, érotiques, semblant rire de ma solitude, de mon attente. L’impression de me noyer dans les flots du temps, d’un temps passé, révolu. La nuit j’erre dans les ruelles de Golden Gai, ruelles où s’entassent des petits bars de nuit, quelques bières au Kodoji, Daido Moriyama y expose parfois. Retour à mon hôtel dans Kabuki-cho parmi les ombres de la nuit, croisant des flots d’happy few et de prostituées, de rabatteurs et de salaryman ivres … »

A suivre ici : http://mhenritzi.canalblog.com/

Photo ©Natacha Thiery