Les Écoutes Gustatives de Black Andaluz

Yan « Black Andaluz » Beigbeder : platines en tout genre, vinyles, CDS, cassettes…

Black Yan Andaluz Beigbeder

Yan Beigbeder explore la musique comme un semi-nomade : tantôt il cueille des disques dans de lointaines contrées musicales, tantôt il fait pousser ses propres sons dans un potager.

Atteint d’une forme sévère de discollectionnite, il cueille en effet plus de musiques curieuses, de toutes formes et de toutes époques, qu’une seule vie ne pourrait jamais en stocker (même en bocaux). Blues, poésie, flamenco, jazz, chants révolutionnaires, musiques concrète, improvisée ou expérimentale… Rien ne rassasie son appétit. C’est peut-être pour cela qu’il cultive aussi une parcelle bien à lui, où il plante ses propres bruits pour faire pousser sa propre musique. En fonction de l’humeur du projet, il jardine avec ses instruments acoustiques, ses objets à vent, son bazar électronique ou ses platines vinyles, en sélectionne seulement quelques-uns ou utilise toute la remorque.

Quoi qu’il en soit, Yan Beigbeder devient Black Andaluz (qu’on suspecte d’avoir été auparavant le Selector Andaluz) lorsqu’il revêt sa casaque de disc jockey (qui signifie littéralement “cavalier à disque”).

Les écoutes gustatives

C’est donc sous le nom de Black Andaluz qu’il a décidé de partager sa collection de sons et de musiques avec des convives (plutôt que d’y laisser pousser la poussière). Et quel cadre serait plus propice pour sillonner ces musiques aventureuses lors d’une séance d’écoutes qu’au milieu du tintement feutré de couverts chargés de victuailles ? Il installe donc ses Écoutes Gustatives dans une brasserie, une auberge ou un relais routier, et concocte avec le chef ou la cheffe du lieu un menu unique, digne de tous les pavillons et de tous les palais.