Azimuts Toutes ! #3
Du 12 au 14 décembre
Bastringue & Einstein on the Beach présentent
PENA HAIZ EGOA, REMPART PORTE D’ESPAGNE – BAYONNE
5€ le concert – 21h tous les soirs
Jeudi 12 décembre
21h – Solo de saxophone alto
Christine Abdelnour se consacre en autodidacte au saxophone alto et à l’expérimentation sonore en général.
Loin de tout effet narratif, son jeu singulier se caractérise par l’attirance vers des sonorités souvent proche de la musique électroacoustique. Elle aborde le son comme une matière plastique malléable, riche en textures concrètes qui mêlent souffle, silence et de nombreuses distorsions acoustiques.
Sa musique voudrait atteindre une intensité sensorielle qui interrogerait la question de la forme, du rythme, des textures, du mouvement, de l’équilibre, de l’harmonie ou de l’énergie.
https://vimeo.com/228830182
Hélène Breschand, Harpes & Elliott Sharp, Guitares
Chansons du crépuscule
Chansons ! Oui, vous avez bien lu. Il s’agit de chansons. Chantées, susurrées, minaudées, déclamées… Tantôt en anglais, tantôt en français, parfois dans des idiomes indéfinis rappelant le Yiddish («Le Nouveau Monde»), par l’un ou l’autre des deux protagonistes. Voix quelque peu sépulcrale pour l’un (en particulier dans « La Langue dans ma bouche » ou «Le Bloque cri»), plus variée pour elle, entre vocalises et râles. Voix évoquant l’amour («Je t’aime tant», «Amor», «Extase»), mais déclinées dans un contexte plutôt tourmenté, sinon anxiogène. Le croisement des cordes, celles de la harpe de la Française, celles des guitares du New-Yorkais, les effets créés par leur approche avant-gardiste, hallucinatoire et souvent décalée, appuyés par les effets électroacoustiques propres à traduire l’ambiance crépusculaire de l’enregistrement, participent à cet ensorcellement pour toutefois s’achever sur un environnement de quiétude sonore, avec le tendre «Amor» et un «Dernier mot» plus apaisé.
PIERRE DURR, chronique dans revue et corrigée
https://helenebreschand.bandcamp.com/album/chansons-du-cr-puscule
Vendredi 13 décembre
Rendez vous à la Pena à 21h pour être guidé vers le lieu secret du concert
Helène Breschand, Harpe
Solo acoustique de musique contemporaine
Programme,
Minotaure : https://helenebreschand.bandcamp.com/track/minotaure
OccamXVI d’Eliane Radigue : https://vimeo.com/285453313
A la recherche du rythme perdu de Luc Ferrari : https://www.youtube.com/watch?v=OvDDaHxjvGY
Samedi 14 décembre
21h – Lucie Bémol
Violonidée à pédales
« Un violon enchevêtré dans les cordes qui virevoltent, un archet qui tremblote qui toussote et qui radote, les ouïes irradiant des ondes brillantes, la voix qui enveloppe les volutes de ses plus belles guirlandes, des pédales d’effets qui emberlificotent allègrement tout ce fatras, un orgue à bouche qui vient à point pour une parade éclatante, cela donne une composition sonore brute, baroque, vivante et vibrante, comme une nature morte que l’on contemple sous acide. »
Pandore
Hélène Brechand rencontre Claude Billes (images) et Mariya Aneva (textes)
Il s’agit d’une performance, où j’invite des artistes à venir se frotter à mon univers musical et à mes textes, autour de la figure de Pandore. Une façon d’interroger l’oeuvre, en proposant à chaque fois un nouveau regard, en fonction du lieu et de la configuration disponible. Pandore c’est le mythe de la femme qui ouvre à la vie, aux profondeurs de l’être, en ouvrant la boite. Pandore c’est la boite, le mystère de l’inconnu, qui renvoi le public à l’expérience unique et éphémère du spectacle vivant. Pandore enfin c’est aussi pour moi l’allégorie de la poésie, si puissante que tatouée sur la peau, elle devient magie, comme dans le roman « la dame numéro 13 » de Somoza. Pandore est aussi mon dernier album. Ainsi ce projet s’inspire de plusieurs sources, mais reste volontairement une performance toujours renouvelée. Sur scène, une musicienne démiurge – à la voix et la harpe électrique et pour incarner la musique, selon les rencontres, les lieux : une danseuse, une circassienne, une peintre, ou une calligraphe …. qui dessinent l’espace sur le plateau.