Merleau Ponty :

 

Jésus Aured (accordéon)
et Frédéric Jouanlong (voix multiples)

 

C’est bien de touches qu’il s’agit là.
De touches picturales que le duo Jouanlong-Aured applique sur la toile de décorums vocaux et ventilés.
Paysages improbables jaillissants des parois d’un accordéon qui propulse l’air, le compresse, l’évacue et le dissipe encore.
Paysages intérieurs naissants dune paroi buccale qui ne traite et ne filtre que les intentions des mots.
Des mots émotifs.
Des semblants de mots.
Des mots en boucle pour mieux exprimer l’image qui se constitue d’elle même. Encore il s’agira de traiter ce qu’il y à a voir par ce qui est donner à entendre. Contemplations furtives d’images éphémères quasi cinématographiques comme le déroulement d’une pellicule qui a laissé la rétine de notre imaginaire impressionnée.
Encore des cliquetis, des claquements, des poussées, des souffles, une foule de voix, une foule de détails qui constitue l’ensemble.
Puis disparaît.
C’est bien de touches qu’il s’agit là.
D’impressions qui troublent le champs visuel par l’oreille.
Le pavillon.
La chambre noire.
Ce qui est donner entendre et ce que l’on voit.
© Frédéric Jouanlong