Jeudi 7 décembre

BORDEAUX

12h

OÙ ? → AU CENTRE D’ANIMATION SAINT PIERRE
4, rue du Mulet, 33000 Bordeaux

COMBIEN ? Gratuit

Midi au Zinc, avec Pascal Battus, Claire Bergerault et Martine Altenburger

Causerie et concerts improvisés animés par Le Selector Andaluz.

19h

OÙ ? → AU CENTRE D’ANIMATION SAINT PIERRE
4, rue du Mulet, 33000 Bordeaux

COMBIEN ? 5€ par concert ou 8€ pour les deux concerts de la journée.

Nero Lento

De et par Tiziana Bertoncini : violon & voix

Compositrice, violoniste et plasticienne, Tiziana Bertoncini est membre de l’Ensemble Hiatus. Sa double formation en musique et en peinture lui confère un regard singulier et transversal dans le monde de l’art. Ses pièces comportent une dimension électroacoustique qui suppose une interactivité avec le public. Contextuelles, elles utilisent l’environnement de proximité comme composante à part entière.

« Depuis plusieurs années je m’intéresse au thème de la psychose comme moyen de révéler une autre

Soi, qui peut être perçu comme « possession », irruption de l’Inconnu.

« Nero Lento » est une composition qui comporte des aspects de théâtre musical, qui joue de la relation entre la violoniste, le violon et la bande son. Bien plus qu’un instrument sonore supplémentaire, la bande son devient une sorte de « présence », un alter-ego, un marionnettiste qui guide la violoniste, et l’oblige à réagir. Parlant, donnant de la voix, la bande son interrompt continuellement la respiration du temps et le déroulement de la musique avec des éléments de chute : obsessionnels, répétitifs, compulsifs, fragments de texte chuchotés, mots répétés de façon obsessionnelle, consonnes utilisées comme cellules percussives doublées par le violon et se poussant jusqu’au délire.

Cependant que la violoniste – avec une mimique diabolique et des mouvements désaccordés – agit comme possédée par des forces inconnues, laissant le violon se dissoudre dans la bande.

Seul son visage est éclairé. Derrière elle son ombre, et autour le noir. »

Tiziana Bertoncini

21h

Crédit photo : Mario de Vega @ Trevor Good

OÙ ? → AU CENTRE D’ANIMATION SAINT PIERRE
4, rue du Mulet, 33000 Bordeaux

COMBIEN ? 5€ par concert ou 8€ pour les deux concerts de la journée.

Pascal Battus & Mario de Vega

Pascal Battus : surfaces rotatives amplifiées
Mario de Vega : appareils électroniques analogiques

« Le rapport qu’entretient Mario de Vega avec le bruit est à géométrie variable. Le bruit dans ses acceptions a priori les plus indésirables, les plus nuisibles : alarmes aléatoires, détonations, verre brisé, arrosages de facade, fréquences électromagnétiques amplifiées telles que Wifi, signaux GPS et autres micro-ondes mais aussi dans des formes plus radicalement silencieuses : une grande cloche de bronze fabriquée à l’ancienne et détruite sans jamais qu’un son n’émerge, un mur d’enceintes en attente, de basses fréquences inaudibles et perceptibles, l’hymne national mexicain réinterprété en langue des signes…(…) De même, sa pratique musicale tend plus vers une forme de gesticulations sonores totalement imprévisibles et pleines d’étincelles (au sens propre comme au sens figuré) qui nous tirent beaucoup plus du côté de l‘expérimentation sonore et de ses questions d’extra-musicalité ».

Guillaume Constantin

Nous avons demandé à Mario de Vega de nous envoyer un exemple de ses productions musicales, et il nous a fait parvenir une pièce nommée X, que vous pouvez écouter (à gauche).

Tout à l’inverse de la rumeur d’une mégalopole comme Mexico, un calme intense se dégage de sa composition. Peut-être est-ce pour contrebalancer la fureur des sons de son pays natal, pays de jungle qu’elle soit sylvestre ou urbaine ? Pascal Battus a souhaité jouer avec lui. Choc de cultures en perspective : Un cocktail à base de mezcal et d’absinthe !

« Mario de Vega est un artiste qui réalise des installations, qui expose des travaux visuels, plastiques et sonores. Son approche du son est, je crois, sous-tendue par une réflexion plus large que la seule pratique sonore, incluant les notions de vulnérabilité, de pouvoir, de perception….   Je ne l’ai entendu qu’une fois faire du son et c’était dans un grand ensemble (split orchestra), mais son approche sonore m’a intrigué, je ne comprenais pas bien ce qu’il faisait. Ainsi touché j’ai voulu en savoir plus en cherchant sur le net puis je l’ai contacté. Voilà ! »

Pascal Battus

23h

Crédit photo : Herdera Helix @ Aurore Aulong

OÙ ? → AU BOUDOIR
7, rue Traversanne – 33000 Bordeaux

COMBIEN ? Entrée libre

Projections de films d’Aurore Aulong, plasticienne et vidéaste

Artiste visuelle, Aurore Aulong utilise le cinéma, la photographie, la performance, pour interroger le monde. C’est-à-dire tout le monde et sous tous les angles, les choses et les gens, leur position comme leur système de représentation, les codes sociaux et les codes esthétiques. Interrogeant et nous laissant découvrir dans la limpidité de ses images l’abyssale absence de réponse, ou le trop-plein insurmontable de toutes les réponses possibles.

Nous ne savons pas ce qu’elle souhaitera montrer au cours de ces deux soirées au Boudoir, mais nul doute que ce sera beau, et subtilement dérangeant.

Site web d’Aurore Aulong

OÙ ? → AU BOUDOIR
7, rue Traversanne – 33000 Bordeaux

COMBIEN ? Gratuit

Electrofog GL

Guillaume Laidain : solo de postes radios interferés

Guillaume Laidain oriente son travail vers l’invisible sonore en un dispositif de radios et de lumières … L’invisible son.

Intercepter la matière ondulatoire. Interférer les interférences. À travers ce dispositif, il réorganise les ondes électromagnétiques. Ondes radio et lumineuse se rejoignent au cœur de la matière, provoquant oscillations, déséquilibres, mouvements sonores. Les particules s’entrechoquent de manière improvisée. Elles se déploient dans l’espace pour s’associer en composition musicale. L’ensemble des éléments constitue un orchestre de mécanique ondulatoire.

 

Ces concerts sont réalisés par Einstein on the Beach, en partenariat avec le Centre d’animation Saint-Pierre et Le Boudoir, avec le soutien des mairies des quartiers Bordeaux-Sud et Bordeaux-Centre. Le concert de Pascal Battus et Mario de Vega a reçu le soutien de l’Onda.